Tempête au HCB Saison 2 : hystérie ou craintes justifiées?

HCB : Haut-Conseil des Biotechnologies

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Riz génétiquement modifié pour combler des carences en fer et en zinc. Source : http://ricetoday.irri.org/genetically-engineered-rice-with-high-levels-of-iron-and-zinc-is-developed

Les organismes génétiquement modifiés reviennent sur la table des gouvernements grâce à l’évaluation des New Breeding Techniques. Ces 8 nouvelles technologies de modifications génétiques (telles que CRISPR cas9 qui a pu soigner un bébé atteint de leucémie) vont apporter de nouvelles possibilités pour l’amélioration des plantes et signent la fin des « OGM » de première génération. L’enjeu est de taille : inclure ou non ces techniques dans l’actuelle directive sur les OGMs (qui inclut la transgénèse donnant les fameuses variétés transgéniques Maïs ou soja) décidera de leur avenir en Europe, et donc de l’avenir des biotechnologies végétales, de la recherche européenne en la matière et de ses entreprises! La commission européenne doit statuer via son groupe de travail en mars, et le HCB doit fournir un avis d’ici le mois de mai pour le gouvernement.

Un conseil de la discorde

Rappelons que le Haut-Conseil des Biotechnologies est une institution bicéphale créée à la suite du Grenelle de l’environnement en 2008 incluant un comité scientifique et un comité d’éthique (CEES). Or c’est l’organisation et la composition de ce dernier qui fait polémique : il est une sorte de forum des lobbies dont certains sociologues postmodernes pensent qu’il représente le mieux la « société civile » (relativisme et addition des opinions comme se valant toutes). Il met ainsi face à face  industriels de l’agroalimentaire et des biotechnologies, syndicats d’agriculteurs, représentants des politiques, associations de consommateurs et des familles, les apiculteurs et les représentants de l’agriculture biologique et les associations écologistes (dont certaines très radicales comme les Amis de la Terre ou bien des faucheurs volontaires!) pour aboutir à des synthèses controversées et générant des tensions au sein même du comité. Dans ces conditions, ce « false balance » se résume plutôt à la foire d’empoigne. Bien que le CEES n’émet que des recommandations liées au cadre juridique, sociétal et réglementaire, elles servent allégrement à brouiller le message de l’avis du conseil scientifique auprès des politiques qui en profitent pour ne pas prendre leurs responsabilités sur le sujet majeur des PGMs.

Scènes de ménage

Pourquoi une saison 2? Parce que le HCB c’est un peu comme Plus Belle la vie, c’est une véritable cacophonie. Il y a eu déjà une saison 1 en 2012 lors de la démission fracassante de la moitié du Comité économique éthique et social suite à de profondes divergences entre ses membres. Et pas des moindres : la représentante de la CFDT (sensée défendre l’outil de travail des chercheurs : les tests en champs) avait vivement critiqué le fonctionnement du CEES et le fait que des membres aient publiquement soutenu le fauchage des vignes de Colmar (au détriment des salariés qu’elle défend!).

Fallait-il donc que ça recommence  pour le  sujet des NBT? Mais n’est-ce pas le but finalement?

Que s’est-il donc passé cette fois-ci? Les questions de génie génétique n’intéressant pas les médias généralistes français (qui à mon sens relayent une désinformation assez surprenante sur ce sujet), aucun ne l’a abordé. Il faut alors consulter les médias écologistes et la sphère militante pour être au courant  du drame de début février :  la démission cette fois-ci d’un membre du comité scientifique suite à la publication d’une première synthèse de travail sur les NBT. Celle-ci doit constituer la matrice du prochain avis du HCB et est une ébauche : « un brouillon ». Évidemment, les médias militants comme Reporterre ont publié la tribune des membres du CEES (voix de la Confédération Paysanne et du Réseau semences paysannes) qui au passage critiquent abondamment un comité dont ils font partie. N’y t-il pas un manque de déontologie?  On retiendra également l’épouvantail du brevetage du vivant qui n’est absolument pas spécifique aux OGms, mais bien à toutes les variétés. Comme un mauvais remake, les 7 associations représentantes de l’écologie politique ont suspendu leur participation, histoire de faire pression sur le bureau ?

Le site d’information de « veille citoyenne » sur les OGMs : Inf’OGM (financé notamment par la Fondation pour le progrès de l’homme) décrit suffisamment la situation. On rappelle que sous des airs de neutralité (centraliser toutes les infos sur les OGms sans prendre parti) ce site passe à son temps à écrire des articles philosophiques et métaphysiques anxiogènes à souhait.

Exploitation de la démission d’un chercheur, pourtant dans son rôle…de scientifique!

Le scientifique Yves Bertheau directeur de recherche de l’INRA, plutôt spécialiste de la traçabilité des OGms et de leur détection n’est a priori pas opposé aux PGMs : lors du débat en 2008 sur la coexistence entre OGMs et non-OGms, il soulignait à juste titre les mesures de précaution à prendre (décalage du semis, barrières pour éviter la dissémination, zones refuges  pour la gestion des résistances) et qui peuvent être négligées par les semenciers. Il demandait alors que le haut-conseil des biotechnologies soit le garant public de cette gouvernance à la française pour un bon usage de cette technologie. Or c’est le refus catégorique de la coexistence  par les associations écologistes membres du CEES qui avait démarré le premier conflit.

Selon les associations, Yves Bertheau aurait démissionné car le HCB aurait censuré sa position divergente au sein du CS dans le premier compte rendu des NBT . Et il aurait pointé  « « les effets non-intentionnels » et potentiellement dangereux des NBT ». Diable, un effet non-intentionnel devient dangereux dans la traduction de Reporterre! Ah que n’a t-il pas dit là! Un mot suffit pour ces mouvements à condamner un problème complexe.

Si on met de côté la rhétorique de la censure pour avis divergent (voir à ce sujet que ça se passe rarement ainsi en science), vu la position précédente de Mr Bertheau, on peut douter qu’il ait vraiment dit cela.

Info’Ogm étant assez transparent (ce qui ne l’empêche pas de philosopher sans contextualiser), la publication de sa lettre envoyée à la présidente du HCB Christine Noiville éclaire pas mal de choses. Et là les raisons sont toutes autres! On observe surtout une cacophonie au niveau du règlement intérieur, des règles de discussion et de la méthode de travail employée (une note de synthèse qui n’existe pas légalement) : de la forme donc!  Quant à l’avis scientifique divergent sur les effets « indésirables »? :

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Les effets non intentionnels prennent tout un autre sens insérés dans cette phrase…Mais un dossier scientifique de cet ampleur doit être exhaustif et la science doit dire tout ce qui se sait, il a donc raison.

Une position plutôt humble et scientifique donc. Rien d’alarmant de ce coté, n’est ce pas plutôt un problème d’organisation et de pression sociétale/gouvernementale auquel les membres du CEES participent allégrement (voir la saison 1)? Un vrai travail scientifique exhaustif semble donc difficile à mettre en place dans ces conditions. Cependant, à entendre certaines associations et militants écologistes anti-Ogms : les défenseurs des ogms auraient dit qu’il n’y a aucun risques ni effets indésirables. C’est bien évidemment faux (là encore pour toutes variétés par définition, les mécanismes ne vont pas changer par le transfert d’un gène!) et cela relève de la technique de l’épouvantail! Simplement un danger n’est pas un risque (lié à la densité et à l’exposition chronique). Et pour le coup, les risques se maîtrisent et on connaît les techniques de surveillance et de contrôle (ce que les anti-OGms nient parfaitement). Au passage, on a la même chose entre un champ bio et non-bio car les variétés ne répondent pas aux même critères. C’est un faux problème.

Un travail sous pression politique qui ne permet pas d’être exhaustif et rigoureux

La suite est aussi flagrante : il commente une  réponse à sa position qui a bien été discutée en séance malgré le fait que le règlement intérieur n’avait été pas respecté quand il l’a demandé. On repassera pour la censure!

Là encore il reproche à ses collègues le fait que « les effets « hors-cibles » ne sont pas un problème car les techniques s’améliore et qu’on peut le contrôler ». Cest vrai en principe et c’est aussi un sophisme effectivement. Mais quel est le but du HCB? Pour rappel, les scientifiques ont chacun une spécialité en biologie liée à la question multidisciplinaire des OGMs, mais ils n’ont pas forcément publié sur les variétés concernées (Bt, tolérance au Round-up ready, variétés biofortifiées reposant sur les nouvelles techniques), ils ne font que compiler les données existantes . Et elles sont rassurantes. Il reproche donc encore un manque de forme, qu’il  pointe des problèmes ne veut pas dire que c’est majeur. Ici, les scientifiques parlent bien du risque (faible) et ils ne considèrent pas pertinent de l’inclure dans un brouillon. Dans le même temps, on note une pression et des réponses « sous stress » demandées par les conseillers des politiques, il y a fort à parier qu’ils n’ont pas voulu détailler pour éviter de faire peur avec des détails anecdotiques. Et quand on voit comment les associations réagissent avec un mot prononcé, on comprend pourquoi! 

Une autre remarque pointée par les associations écologistes porte sur l’équivalence en substance.C’est une veille marotte qui ne repose sur rien car il s’agit  d’une méthodologie validée au niveau mondial. Il est impossible de distinguer un variété transgénique d’une variété non-transgénique sans détecter spécifiquement l’ADN inséré. La transgénèse en effet introduit un, deux ou un tout petit nombre de gènes nouveaux qui ne codent qu’un petit nombre de caractères. Une sélection traditionnelle transfère tout le génome aboutissant à de nombreuses modifications! On peut juger sur ce point ce qui en probabilité est le plus dangereux… En plus, la réglementation européenne OGM oblige à une véritable évaluation (génétique, biochimique) de la plante modifiée pour conclure à son équivalence. Les tests de toxicologie sur l’animal ne sont d’ailleurs pas obligatoires. Le cadre réglementaire est ainsi critiqué et des experts plaident pour une approche au cas par cas en jugeant le produit. Les techniques elles mêmes ne pourront plus être détectables par une analyse moléculaire ce qui rend la législation obsolète.

Yves Bertheau aborde ces exemples dans sa lettre mais sans plus de précisions (ni de sources), pas de quoi en faire une preuve scientifique! La mutation ciblée ne suffit pas effectivement à montrer l’équivalence. Sauf que comme dit précédemment ce n’est pas le cas non plus pour les variétés conventionnelles! N’est ce pas un épouvantail?

En fin de compte, il continue de reprocher dans la suite des vices de forme, des cacophonies, des manques de communication. Plus qu’une expertise scientifique sur les OGms, c’est surtout une bonne analyse du délabrement des pouvoirs publics…

Cependant, après avoir critiqué à juste titre l’avis hors-compétence sur l’aspect réglementaire de ses collègues, on peut s’étonner de trouver à la suite de ses remarques sur les risques : « Je ne pense pas qu’on puisse se passer d’une période de probation d’au moins 10 ans de ces techniques (donc avec des dossiers d’évaluation complets) jusqu’à ce qu’on soit sûr qu’elles sont précises, bien maîtrisées et les effets hors-cibles effectivement recherchés de manière efficace » Plus loin, il parlera de « spécificité parfaite » (ça existe?).

Quel rigueur … et quel effet d’aubaine pour les contempteurs du génie génétique! Les mêmes qui demandent des certitudes indéboulonnables sur l’impact des OGms. Alors que personne n’a dit qu’il y avait pas d’incertitudes! Ils demanderont toujours plus d’études, le sophisme du déplacement des goals est utilisé à l’infini.  Or en science on ne peut pas démontrer une inexistence car on ne peut tester que des hypothèses réfutables. Il y a toujours un risque et le but est de le minimiser par sa maîtrise. Le but est bien de ne jamais autoriser le test des PGMs car le principe de précaution sera caricaturé en inaction.

Et surtout étonnant de sa part, puisque quelques lignes plus haut il dit que l’aspect réglementaire n’est pas un aspect scientifique! Contradiction ou zèle invétéré ? D’ailleurs sur le fond, sait-il que la législation actuelle est trop contraignante pour les petites entreprises, que seules des multinationales (au hasard Monsanto…) peuvent se permettre de payer les tests d’évaluation demandées par la directive OGM ? Et qu’elles ne sont pas justifiées scientifiquement parce qu’on ne le fait pas pour toutes les autres variétés conventionnelles? Ce genre d’argument théoriquement recevable est bien hors de ses compétence car la réalité économique n’est pas compatible avec cela quand on a déjà une concurrence avec les entreprises américaines. Et sa remarque plus loin sur les coûts forcément réduits de façon intentionnelle par ces entreprises capitalistes témoigne d’une certaine méconnaissance de la notion du coût de production…

On lui renvoie donc son argument, si les autres n’ont pas à donner leur avis sur la réglementation (rôle du législateur et du juriste), lui non plus.

Des effets indésirables oui… Mais la science ne peut pas démontrer une absence totale de risques

Dans ce document très long et en fait assez répétitif (ce qui laisse songeur) :« Les progrès toujours en cours prouvent que les techniques ne sont pas encore totalement matures », beau sophisme! Et la voiture? Et le train? L’avion? Les téléphones? Les ordinateurs toujours en évolution? C’est un truisme, aucune technique n’est mature! Pour quelqu’un qui dénonce des sophismes, il en fait aussi un paquet…

« Ce cas particulier d’utilisation d’une technique de transgénèse, temporaire ou stable, ne peut être considéré sans tenir compte des erreurs de manipulation et de possibilités d’échappement dans l’environnement lors de leurs utilisations à l’interface milieu confiné / milieu disséminé, comme par exemple pour des lixiviations ou la détoxification de sols ». On remarquera un drôle de raisonnement par analogie et pas du tout par analyse scientifique. Des bactéries ou des plantes modifiées ne sont souvent pas adaptées à leur environnement et ne vont pas survivre. Les caractères d’amélioration nécessaires pour les besoins humains sont souvent trop gourmands en énergie pour le milieu naturel. Quand par contre il y a des possibilités de croisements avec des espèces sauvages comme le Colza GM, là c’est aussi surveillé et contrôlé (on a aussi des techniques pour limiter la dissémination). Il outrepasse aussi sa compétence également car on ne peut pas tout savoir!  Par ailleurs le CS contient plus d’une quarantaine de membres et le but est bien d’avoir tous les aspects dans les sous spécialités de la biologie pour réfléchir sur  cette question scientifique. Beaucoup de bruit pour rien après un avis contraire sur quarante membres…
Un consensus n’est pas non plus l’unanimité et on ne doit pas l’attendre! L’avis divergent vu par les écologistes est ainsi de nature relativiste : les avis scientifiques sont vus comme des opinions et il suffit d’une divergence pour faire croire qu’il n’y a pas de vérité. L’erreur est humaine, mais la probabilité que plusieurs milliers de scientifiques se trompent sur cette question (les OGms sont les plus étudiés au monde) est faible (pas nulle). 

Les effets indésirables sont évidemment réels et ne diffèrent en fait pas des autres variétés et les moyens de contrôle existent. En tant que scientifique (on dit ce que l’on sait), il est normal que Yves Bertheau les rappelle pour maîtriser les risques. Au passage, le consensus est bien clair : les variétés transgéniques (et celles des NBT rappelées dans la première « note » du HCB) sont aussi voire plus sûres que leurs homologues non modifiées. Enfin, les impacts environnementaux dépendent essentiellement de la gestion agronomique (pesticides et résistance commune à tous les systèmes de production!). A nous de faire des variétés « socialement » utiles avec les bons critères les plus écologiques possibles, mais ce n’est pas une question de « modification du vivant ».

Sa lettre est finalement une longue dissertation sur les risques probables d’une autorisation dérégulée. Des banalités sont avancées sur les enjeux financiers (oui), les négligences (oui), les éventuels effets épigénétiques (sérieusement et pour tous les transposons/ ARN interférents des variétés actuelles? Et les produits carnés?), les profits à court terme des semenciers (oui). Et alors? Est ce une raison pour ne pas les tester en champ dans le but d’avoir une évaluation des risques et de leur utilité?  Évidemment qu’il faut penser à tout ça, mais c’est un problème de gouvernance et de politique et pas de science. L’incertitude existe pour tous les domaines et elle subsiste toujours, ça n’empêche pas d’avancer et de développer des techniques qui fonctionnent. La réglementation impose ces suivis post-commercialisation mais elle n’est plus adaptée à l’évolution de la science. Alors pourquoi ne pas en faire une nouvelle moins contraignante et incluant cette gouvernance et ce contrôle?

En critiquant ses collègues de façon exagérée alors que lui-même s’attarde sur des détails hors de sa compétence, des banalités (oui on ne peut pas prouver l’innocuité à 100% d’un produit, c’est IMPOSSIBLE),  il outrepasse finalement lui aussi les conditions pour lequel il a été mandaté. L’échange des courriers montre qu’il n’a jamais été censuré et que la discussion a eu lieu, mais que le règlement et l’organisation est médiocre. Ajoutez cela au vu de la teneur du débat des égos bien proportionnés, vous obtenez une controverse en apparence scientifique et qui ne l’est pas. Il semble d’ailleurs regrettable qu’en dépit de ses avis scientifiques, il adhère à l’idéologie postmoderne de la gestion des controverses. Sa conclusion effarante demande un groupe de réflexion contenant uniquement des sociologues, des juristes et des biologistes non utilisateurs de NBT. On est en plein dans la négation de la notion d’expertise scientifique en faisant taire le Comité scientifique.

Conclusion : beaucoup de bruit pour rien

En résumé, non sa divergence principale portait sur la méthode de discussion et la forme du document à présenter aux politiques. Non, il n’a jamais  démissionné à cause  d’une divergence sur les effets dangereux intrinsèques supposés. Ce n’était qu’un prétexte pour pointer l’information incompréhensible sans les bénéfices et les risques destinée aux politiques. Il a pointé en toute rigueur les incertitudes qui existeront toujours, et fait preuve de Zèle sur des recommandations hors de sa compétence. Il souligne aussi l’amateurisme inquiétant d’un Haut-comité sensé aider le politique à décider de l’avenir des biotechnologies végétales en France. Finalement, il semble surtout orienté et semble regretter l’organisation du comité qui répond pourtant à ses critères postmodernes…

Ce sont donc  des conflits internes et des querelles idéologiques sans rapport avec la science,  mais suffisant pour déclencher une tempête … dans un verre d’eau comme le dit la présidente du HCB.

NB : Ce Zèle et l’instrumentalisation de l’incertitude me fait penser à ça :

trustmeImbiologist

Quand on analyse les arguments des anti-OGMs on tombe sur les mêmes procédés que les climatodénialistes.

A propos thiloup

Ingénieur agronome, M2 Recherche en biologie, Doctorant en Génétique et microbiologie évolutive. Je commente, je vulgarise et j'analyse les sujets relatifs à l'environnement et à l'alimentation.
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Un commentaire pour Tempête au HCB Saison 2 : hystérie ou craintes justifiées?

  1. Joudrier dit :

    Bonne analyse tout à fait pertinente !

    Petite remarque qui a malgré tout son importance :
    On définit le risque (R) comme étant la probabilité (Pr) d’occurence d’un danger (D).
    donc R = Pr (D), définition qui n’implique pas nécessairement une notion d’exposition chronique comme mentionné dans ce texte.
    On peut donc dire que le risque est toujours égal à 0 (zéro) pour les OGM car on ne connait pas de danger avéré après 20 années de production sur de grandes surfaces et leur consommation tant par l’homme que les animaux de même que sur l’environnement !
    C’est, sans aucun doute, la seule activité humaine qui peut revendiquer cela après 30 années d’utilisation !
    Les experts, y compris du HCB, feraient bien d’intégrer les notions élémentaires de cindynique (science du danger), d’autant qu’ils ne se contentent globalement que de faire du risque aryétique (le risque qui ne s’occupe que des seuls effets négatifs !).

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